La vie au jardin jour après jour...

jeudi 27 janvier 2011

Dansons la capucine...

Les capucines...petites fleurs que l'on pourrait penser un peu désuètes, qui poussent vaillamment et fleurissent généreusement pourvu qu'elles reçoivent du soleil. Semées en place en avril/mai en prenant soin d'espacer un peu les graines, elles sont en fleur à partir de la mi juillet.
Je les aime en bordure d'allée, leur végétation luxuriante freinant l'ardeur des mauvaises herbes.

Et quelle palette de couleurs...







du jaune clair ou foncé, 









de l'orangé






du rouge foncé,





du "panaché",







et un jaune si pâle qu'on le croirait presque blanc.







Ma capucine préférée reste "Cherry Rose", variété d'une couleur indéfinissable tirant sur le rose sans l'être réellement.
                                                                                                                                                                        
Capucine "Cherry Rose"     

 J'ai pour habitude de l'associer à d'autres annuelles lors de la réalisation de mes potées estivales. Ses jolies feuilles rondes vert intense au dessous vert tendre balançant au bout d'un long pétiole étoffent gracieusement le pied de plantes plus hautes et peu fournies à leur base.



Par exemple, j'habille la base de mon jasmin officinal qui est planté dans un grand pot de diverses plantes annuelles (bacopa, bidens, cinéraire maritime et ...capucines)!
Le pied du jasmin est ainsi étoffé ce qui donne du volume et casse la rigidité de cette grimpante.





 Je sème aussi des ipomées (grimpante annuelle poussant très rapidement) pour donner un peu de volume aux longues tiges parfois dégarnies du jasmin qui ne fleurit pas abondamment par manque de soleil.
J'allais oublier...un charme supplémentaire que l'on peut ajouter à la capucine
après une averse, ses feuilles retiennent les gouttes d'eau...on croirait une perle de cristal au creux de son écrin.
Alors, en avril pensez à moi et semez des capucines!

lundi 24 janvier 2011

Chardonneret



Ah, j'en ai eu du mal ce matin!
Ma patte folle m'empêchant de faire ce que je veux,  j'ai pris une chaise, mis un pull over, ouvert la fenêtre de la cuisine, approché une chaise, me suis assise et,  armée de mon appareil, j'ai attendu les chardonnerets.

Ils sont quatre à fréquenter les diverses mangeoires du jardin montrant une préférence marquée pour le Cabaret des Oiseaux situé dans le verger et la petite mangeoire suspendue devant la fenêtre de la cuisine.

Mais ils sont craintifs les bougres...

Il m'a fallu attendre un long moment avant de les voir s'approcher.
Seulement, il ne fut pas facile de les photographier le moindre petit mouvement les faisant fuir.
Cependant ma patience a fini par être récompensée et, moins méfiants, ils sont revenus à la mangeoire!





Pendant ce temps, une merlette (je suppose...) festoyait d'un escargot trouvé sous les rhododendrons.

dimanche 23 janvier 2011

Identification







Regardez le pot bleu...
La plante qui y pousse déborde.
Vivace? Bisannuelle? Annuelle?
Plante carnivore?
Je m'interroge....

vendredi 21 janvier 2011

Froid, le retour!

Il a dû faire froid cette nuit, mais ayant laissé tomber le thermomètre affichant les températures minimales et maximales, je ne suis pas en mesure de vous dire à combien le mercure est descendu cette nuit!
Cependant il faisait -1° à dix heures.
Curieusement le cabaret des oiseaux situé juste devant les portes vitrées du salon est peu fréquenté malgré le froid...
mais en regardant plus attentivement je m'aperçois qu'il ne reste plus de graines de tournesol, ceci expliquant peut-être cela!

Tiens, j'entends du bruit du côté du tas de bois...voici certainement pourquoi le cabaret est déserté...un chat à quelques mètres seulement d'une mangeoire...pas moyen de se sustenter en paix!

jeudi 20 janvier 2011

Ma belle Duchesse

Lorsque nous sommes arrivés à la maison il y a plus de vingt ans, je ne connaissais rien au jardinage...
Je faisais à peine la différence entre une rose et un œillet... J'exagère un peu tout de même...

Nous avons pris possession du jardin à l'automne.
Notre premier travail a été de débroussailler ce jardin laissé à l'abandon pendant une bonne dizaine d'années.
Les rosiers nourrissaient des gourmands de plus de deux mètres, les ronces marcottaient dans la joie et la bonne humeur, les fruitiers cacochymes  avaient des branches cassées et la "pelouse" avait tout d'une prairie n'ayant pas tâté de la faux depuis des lustres et des lustres.

Nous attaquant énergiquement aux lilas situés tout au fond du jardin afin de les débarrasser des innombrables rejets nous découvrons un genre de tronc sec, mais assez important.
Monsieur Odile ayant une culture plus étendue que la mienne concernant les plantes de jardin s'en étonne...
Comme toute personne sensée qui prend possession d'un nouveau jardin il déclare ne pas toucher à cela et attendre de voir ce qu'il va advenir de ce "truc" sec!

Quelle sage décision!
Au printemps suivant une malheureuse pousse rachitique et souffreteuse  sort de terre.
Après un examen minutieux l'identification est faite: C'est une pivoine!
Mais quelle pivoine?
Vite, je me jette sur mes encyclopédies de jardinage et après un petit moment j'en déduis qu'il s'agit d'une pivoine arbustive (eh oui, le truc sec...).

Et me voici à attendre la première fleur...

Durant l'été la pauvre petite pousse rachitique se languit et finit par mourir de soif et de chaleur.
La seconde année, une autre pousse repart.
Nous sommes très attentifs, la "bichonnons" ne laissant pas aux racines de lilas la possibilité d'assassiner une petite pousse fragile sans défense .

Ce n'est que quelques années plus tard que cette petite pousse légèrement moins rachitique nous gratifie d'une seule fleur, mais quelle fleur!
Il s'agit de Duchesse de Morny!

Cependant la proximité des lilas ne lui sied guère, la pivoine ne parvient pas à prendre le dessus. Las d'attendre une floraison opulente Monsieur Odile "prend le taureau par les cornes"!!
Un bel après midi de fin d'automne, armé de sa bêche préférée, il décide de transplanter la pauvre pivoine dans un endroit bien dégagé et près de la maison pour que nous puissions profiter de sa floraison.
Après avoir préparé le trou, la terre  et tout et tout, il déterre la pivoine qui se sépare en trois pieds.
Il replante le plus gros à l'endroit choisi et décide de remettre les deux autres près de lilas après avoir bien bêché et amendé le terrain pour qu'elles puissent prendre un nouveau départ.

Au printemps toutes les pivoines sont reparties.
Celle de devant la maison prospérait au fur et à mesure que les autres déclinaient.
Les pieds près des lilas sont de nouveau souffreteux et rachitiques tandis que le pied devant la maison est magnifique...



Grâce à la Duchesse de Morny, de mi avril à mi mai les abeilles nous offrent un ballet incessant car elles récoltent le pollen tout au long de la journée!
Hop, un petit tour au cœur de la fleur...


Et voici de jolies pelotes!


Je crois qu'il va falloir déplacer les deux pieds qui se trouvent au fond du jardin pour leur donner la chance de fleurir aussi joliment que cela!





mercredi 19 janvier 2011

Un avant goût de printemps

Cet après midi nous a gratifiés d'un soleil resplendissant.
Ma patte folle m'interdisant un tour de jardin digne de ce nom, j'ai pris mes cannes anglaises et hop, en route pour un mini mini tour de jardin!
Par mini mini tour de jardin j'entends les dix mètres que compte l'allée en face de la porte d'entrée.
Mais même le long d'une petite allée, j'ai découvert un avant goût de printemps...

Tout d'abord, l' aegopodium podagraria 'variegatum'  (herbe aux goutteux panachée) montrant le bout de ses feuilles. Le mien est planté dans un pot car il est difficile de contenir cette jolie plante au feuillage bordé de blanc qui, lorsqu'elle est plantée en pleine terre, peut devenir une vraie peste!
J'aime beaucoup cette ombellifère pour la finesse de ses fleurs et l'attrait de son feuillage.


Puis les feuilles bien vertes des primevères semblaient faire de leur mieux pour attirer mon regard...
 


Celles des alchémilles mollis ressemblent à de petits éventails recouverts de perles de verre...


et les ancolies aussi étaient de la fête!


Un peu plus loin, le jasmin d'hiver étincelait. Mais comme je ne pouvais aller jusqu'à  lui je l'ai approché de moi en deux coups de zoom!


Et pour terminer la pivoine arbustive "Duchesse de Morny" laissait éclater des bourgeons sans se soucier du gel à venir qui pourrait compromettre sa floraison printanière.
 Mon prochain message racontera l'histoire (très ordinaire) de ma belle Duchesse...

dimanche 16 janvier 2011

Transparence

Une mauvaise entorse m'interdisant d'aller gambader dans le jardin, j'ai décidé d'en faire le tour en regardant mes photos.
Et puis, je suis "tombée" sur celles-ci.
Prises à contre-jour, les végétaux deviennent transparents et laissent deviner ce qui se cache derrière un pétale, une feuille ou une membrane.

Ici c'est un cosmos blanc servant de refuge à un insecte posé sur ses pétales à l'intérieur de la corolle.



Là, c'est "Annabelle" qui se la joue façon bonnet de grand-mère en dentelle légère...



Les membranes protégeant les graines de lunaire (monnaie du pape) laissent présager de la future récolte...
  




L'iris ressemble à une pâte de verre...



et la campanule medium à un vase créé par Émile Gallé.




Enfin pour terminer, un bouquet de roses trémières en papier de soie!